>>> Théâtre : L'enfer Blanc <<<

Le soleil s'est éloigné de la Terre, celle-ci n'est plus comme nous la connaissions. Pour une raison inconnue, il a disparu ! Ce phénomène inexpliqué a détruit plus que des espoirs et des vies, il détruit petit à petit la Planète bleue. Les nuits sont plus longues et l'obscurité de celle-ci a pris place face à la lumière du jour. Le froid domine le chaleur et l'hiver règne en maître. Le soleil ? Une faible lueur, un lointain souvenir. Beaucoup y ont perdu la vie, ils essayent de survivre dans ce monde maintenant devenu un enfer, un enfer où les flammes n'existent pas, et où le Diable/Lucifer s'appelle Frost/Snow tout comme le Dieu de l'enfer, selon les cultures, il porte diverse nom. Le gouvernement s'est dissout, l'autorité n'existe plus, les hommes de loi et les hommes censés la faire respecter n'ont plus d'utilités. Les rues sont vides, la population reste cloitré chez elle, peu osent sortir de chez eux. La race humaine a fortement diminué face à ce cauchemar, plus de circulation, plus de communication, la peur les retient.

Leur devise : Soit tu survis, soit tu péris.

Alors essayez de survivre dans cet enfer glacial, dans ce cauchemar devenu réalité.
Les plus faibles meurent, seuls les plus forts pourront s'en sortir.
Qui et quoi trouverez-vous ?
Oserez-vous tenter l'inconnu et vous aventurez hors des sentiers battus ?

___________________________________________________________________________

Le soleil a commencé à disparaître en 2018, peu à peu il s'est éloigné jusqu'à n'en voir qu'une très faible lueur que rarement. Les choses se sont vite dégrader.

- 03 Janvier 2018 l'éloignement du soleil.
- 12 Mars 2018 le soleil est totalement et bien éloigné.
- 27 Avril 2018 la neige tombe peu à peu.
- 21 Mai 2018 la Terre est recouverte de neige, aucun continents et aucun pays n'y échappe.
- 16 Juin 2018 Les tempêtes de neige font leurs apparitions et ravage des villes ainsi que des maisons.
- 1 Août 2018 Plus aucun terriens ne sort de chez eux, les villes, les routes,... Tout commence doucement à devenir désert comme si la vie n'y était plus.
- 30 Octobre 2018 Le gouvernement et l'autorité n'existe plus, la chute fût douloureuse pour eux ainsi que pour l'humanité entière.
- 15 Novembre 2018 Des tsunamis et des tremblements de terre dévasent ce qu'il reste encore sur Terre.
- 19 Décembre 2018 Les habitants ont perdus espoir, la terre a définitivement changé et de nombreuses vies ont été détruites. Seulement quelques courageux oseront s'y aventurer.

Donc la pièce commence en Janvier 2019.

Paul : *assis à son bureau dans sa chambre, se balançant sur sa chaise, pensif*

Ed, un garçon d'environ 12 ans: *arrive dans la chambre et s'affale sur le lit de Paul* Qu'est ce que tu fais ?

Paul : Je sais pas trop et toi tu sais ce que je fais ?

Ed : non pas vraiment si je te pose la question.

Paul : Je pense inconsiament.. c'est bizarre comme sensation.

Ed : Moi aussi j'ai pensé mais pas inconsiament *penche la tête sur le côté* , je me suis dit qu'on se faisait un peu chier ici. La luge ça va un moment, mais tu vois je me suis dit, un trampoline. *plisse les yeux comme s'il avait eu l'idée du siècle* un méga trampoline à l'interieur du hangar, t'as vu la place qu'on a ce serait completement dingue.

Paul : * tourne la tête vers Ed et lève un sourcil* c'est dingue les idées bizarres que tu peux avoir.

Ed : Ecoute on peut plus mettre de trampoline exterieur.. Faut agir en consequence, vivre avec les aléas de la vie.

Paul : Pas faux, mais ca risque d'être compliqué, et faut voir dans le futur, on aura peut être d'autres arrivants donc besoin de plus de place. *prend un stylo et le mordille en regardant Ed*

Ed : Tu penses au pire moi au meilleur. * hausse les épaules * Qui te dit que les catastrophes continueront ? Faut y croire pour que ca se produise.

Paul : Pas faux aussi.

Ed : Je prend ca pour un oui ! * se lève du lit et tire la chaise de Paul en arrière pour qu'il tombe * Faut pas se balancer ça abîme le mobilier. *s'en va*

Paul : * se retrouve au sol en moins d'une seconde * T'as tout a fait raison.. (petit con.) mais dors pas sur tes deux oreilles, la vengeance est un plat qui se mange froid. ( Puis merde pour le trampo si on doit mourir qu'on le fasse avec le sourire. *sourit*

Attentive, elle est toujours prête à courir. La main sur son arme à feux, le regard se baladant sur chaque recoin de la grande rue, elle marche avec prudence et assurance. Bonnet sur ses cheveux blonds désordonnés, gants sur ses mains frigorifiées, manteau chaud sur ses épaules fragilisées par les pertes. Parée pour la survie, parée pour vivre encore longtemps, sauf si cet Enfer en décide autrement.

Ellie écrase la glace avec les semelles rigides de ses chaussures de randonnées, elle frissonne légèrement, s'arrête en plein milieu de la route givrée, et regarde par-dessus son épaule : non, ce n'est rien. Elle continue, secouant négativement sa tête, visiblement agacée par elle-même. Une fois arrivée au centre d'un carrefour, la blondinette réfléchit sans un mot.

A droite ? Elle tourne sa tête vers la direction proposée. Analyse rapide : la route est sinueuse, des cadavres inertes de véhicules en tout genre jonchent le sol, une épaisse couche de glace a envahi l'endroit. Non, pas là-bas.

A gauche ? Route moins sinueuse, mais les immeubles semblent prêts à s'effondrer à tout moment sur le lieu. D'énormes stalactites frémissent sous le vent froid, prêtes elles aussi à s'effondrer à n'importe quel moment. Pas ici non plus.

Tout droit ? Ceci semble être la meilleure solution. Ellie fronce ses sourcils. Puis elle hausse ses épaules et reprend sa marche silencieuse. Son pied droit heurte une boîte de conserve. Surprise, elle sort son arme, un bel AK47 rempli de munitions. Elle s'accroupit et prend la conserve vide. Elle plonge son nez dedans et en hume l'odeur rare de la sauce tomate. Lorsqu'elle retire son visage de la boîte de métal, de la sauce peint le bout de son long nez.

Ellie hausse un sourcil. Cette sauce est fraîche. Ce qui veut dire...

Ellie lève son arme en pointant les vitres d'une boutique.

Ellie, criant :  Allez, y'a plus qu'à sortir, maintenant ! Votre sauce vous a trahis.

*Une lanterne éclairait d'une douce lueur orange la peau pâle de Lucie. Elle contemplait la lampe, songeuse. Y avait-il une chance qu'un jour, le Soleil remplace cette petite chose fragile ? Est-ce qu'elle tiendrait longtemps à ce rythme-là ? Telles étaient les questions qu'elle se posait.*

Lucie - (Pas le moment de penser à ça. Allez, au boulot, faudrait pas mourir de soif. Sérieusement, mourir de soif, c'est idiot et inutile...)

*Elle enfila sa fidèle parka qui ne la quittait plus depuis un moment déjà, remonta la capuche du vêtement par-dessus sa tête, attrapa un seau en plastique et sortit de l'appartement qui lui tenait lieu de résidence depuis trois bonnes semaines. Ou plus. Ou moins. À vrai dire, elle n'avait plus trop la notion du temps.
Lucie marcha dans la neige quelques minutes durant, les joues déjà rougies par le froid.
Elle avait toujours trouvé ironique le fait que le froid crée des couleurs chaudes sur la peau des Hommes.
La jeune femme arriva finalement à son but : une fontaine, déjà gelée depuis longtemps.
Espérant que la glace ne serait pas trop épaisse, ni trop sale, elle commença à frapper de toutes ses forces ce qui, un jour, avait été de l'eau afin d'en extraire des morceaux, qu'elle jetait dans le seau.*

Lucie, jetant un coup d'oeil au ciel - (Encore pire qu'hier. Tout gris, tout froid.)

*Un soupir s'échappa de sa bouche, formant un petit nuage de fumée devant sa personne. Elle s'interrompit un instant afin d'observer ses mains.
Encore plus rouges que ses joues, celles-ci tremblaient, et semblaient incapables de seulement saisir quoi que ce soit. Pourtant, il fallait continuer, continuer pour vivre.*

Lucie - (Peut-être que je pourrais m'y prendre autrement... Mais comment ?

...

Bah, au pire, on verra bien en rentrant.)

*Elle reprit sa tâche, brisant, morcelant la glace ennemie qui avait fait de leur planète chérie un endroit si inhospitalier. Elle se surprit à avoir la haine, la haine contre le Soleil qui les avait si lâchement abandonnés à leur triste sort d'existences dépendantes du climat.*

Nix : * Une fois qu'elle a touché le sol enneigé, après avoir sauter le dernier balcon, elle grimace légèrement : sa cheville lui lance, elle est sûrement tordue. Mais ça ne va pas l'arrêter. Elle réajuste le lourd sac qui pèse sur ses épaules, libère James de l'écharpe et le pose à terre en s'assurant qu'il est bien attaché à sa laisse. La chien sautille dans la neige et fourre son museau dedans, il découvre la neige pour la toute première fois. Nix, elle, jette un regard à sa fenêtre, tout en sachant que ses frères se rendront compte de son départ dans quelques heures.

Comment réagiront-ils ? Sirius va sûrement vouloir partir à sa recherche immédiatement. Elle espère que le petit mot qu'elle a laisser l'en dissuadera. Peut être qu'Orion affirmera que c'est impossible qu'elle soit partie, puisque ce sera idiot de sa part. Antarès s'appliquera à l'insulter de tous les noms possibles et imaginables et sera prêt à sauter par la fenêtre pour la suivre. Naos, quant à lui prendra sans doute place sur le lit de sa sœur, et ses yeux d'un bleu envoûtant se perdront dans le vide, à la recherche de la raison plausible pour laquelle sa sœur aurai pu partir.

Nix prend son courage à deux mains et commence à avancer droit devant elle, en indiquant à James de la suivre. Elle commence par s'éloigner en ligne droite le plus possible  de chez elle, puis, lorsqu'elle est confrontée à un choix pour décider de quel côté elle doit passer, elle décide de réciter sa technique favorite : Plouf, plouf, une boule en or c'est toi qui me guidera au bout de trois... 1, 2, 3. Elle part vers la droite, et sursaute lorsqu'elle fait bouger un cailloux en l'effleurant : le bruit qu'il fait en étant déplacé résonne dans la rue vide.

Nix s'applique à s'assurer qu'elle est seule tous les dix pas. Elle ne pas être suivie, ni par l'un de ses frères qui l'aurai entendu ouvrir la fenêtre - elle n'a peut être pas été si discrète que ça, ni par quelqu'un d'autre... Peut être un peu plus mal intentionné. La jeune fille frissonne à cette idée, mais continue à avancer au hasard dans la ville.
Pas de lumière, de bruit, de voiture. Plus rien. La nouvelle planète se résume à un silence continue et à une peur impossible à éviter.

Peut être devrait-elle tenter de rejoindre la campagne ? Et essayer de retrouver ses parents ?  Et puis là-bas, il y aura peut moins de danger pour elle. Elle appelle James, qui s'intéressait d'un peu trop près à un poteau électrique, et décide de suivre les panneaux qu'elle trouve. Ils la mèneront à sa nouvelle vie. *

Ellie, l'arme braquée vers la boutique, avance à pas de loup, le visage fermé. La rue est totalement calme, et Ellie a soudainement peur de s'être trompée. Peut-être qu'il n'y a personne. Mais pourquoi cette boîte semblait fraîchement ouverte ? Sans attendre, elle pose sa main droite gantée sur la poignée de la porte de la boutique. Avec un peu de force, elle réussit à ouvrir. A l'intérieur, il fait tout aussi froid qu'à l'extérieur, mais quelque chose change. Peut-être cette chaleur tiède qui emplit toute la pièce ? Non, impossible, il n'y a plus de chauffages, plus d'électricité. Plus de chaleur, à part celle des survivants.

Ellie, refermant la porte derrière elle : Hé ? Y'a quelqu'un ?

Elle prend sa lampe torche, rangée bien comme il faut dans son sac à dos, et l'allume. Ellie avance, persuadée de la présence d'autres êtres humains, inspectant la pièce. Sans vraiment y faire attention, Ellie marche sur quelque chose de dur, puis un pas après, elle glisse, attrape un rayon de vêtements dans sa chute et se cogne la tête contre le sol.

Ellie : Merde, fais chier...

La blondinette passe une main sur son crâne et regarde ses doigts : non, il n'y a rien, c'est bon. Elle repousse le rayon lourd de vêtements congelés et se relève. Elle regarde sous sa chaussure, et écarquille ses yeux. Elle touche du bout des doigts la flaque rouge qui commence à se givrer.

Ellie : Et re-merde... Où est-ce que je suis allée, encore ?

Paul : *sort de sa chambre et traverse les couloirs du batiment industriel pour arriver dans une "salle commune" ou se trouve un tas de canapé et d'activités pour se divertir (des objets volés dans des endroits abandonnés), s'avance vers un billard où jouent des ados et sourit* (C'est dingue, ici on dirait pas que c'est la fin du monde.) *va s'affaler dans un canapé et bavarde avec des ados jouant à des jeux de société*

Ellie essuie sa main sur le sol, et se relève, en faisant attention où elle pose les pieds, puis elle continue d'avancer. Elle dépasse plusieurs rayons, et arrive devant une porte fermée. La lumière se faufile entre le sol et la porte, mais la poignée est condamnée. D'ailleurs, elle n'y est plus. Cassée, retirée, saccagée, elle empêche à ceux provenant de l'extérieur de déranger ou d'attaquer ceux de l'intérieur. Bonne idée. Plutôt suicidaire, en revanche.

Ellie se couche presque au sol et regarde par la fente.

Ellie, chuchotant : Je savais que vous étiez là.

Ellie se relève et pose une oreille contre la porte. Des paroles, plutôt lointaines mais distinctes pour autant, sont graves et masculines. Un groupe seulement d'hommes ? Ce serait donc un groupe de gros bras. Et sans femmes, ils sont aussi mauvais. En tout cas, c'est ce qu'Ellie pense. Et elle ferait mieux de partir avant qu'ils ne la découvrent.

/ Bon quand est ce qu'on se rencontre les gens ? /

*Sa besogne terminée, Lucie attrapa le seau et entreprit de le porter jusqu'à son logement temporaire. Ses mains gelées étaient crispées autour de l'anse du récipient. La jeune femme jeta un coup d'oeil à la glace qui s'empilait à l'intérieur. Elle avait soif. Très soif. Alors, Lucie prit son courage, et son seau, à deux mains, et continua à avancer vers l'immeuble qui l'abritait.*

Lucie - (Allez, juste encore un peu.)

*La fatigue commençait également à se faire sentir.*

// Moi je suis à fond pour les rencontres, James peut se perdre dans n'importe laquelle de vos maison/hangars/abris xD //

Nix : * Elle marche joyeusement en direction des portes de la ville. James la suis en étant un peu à la traîne, il joue avec la neige. Nix s'arrête quelques instants et ouvre son énorme sac pour tenter d'en sortir une bouteille d'eau. Elle tombe sur Sunshine, son doudou depuis toute petite, qu'elle n'a pas pu s'empêcher d'attraper avant de franchir la fenêtre. Elle laisse échapper un petit sourire, et repars à la recherche de sa bouteille d'eau. Lorsqu'elle la trouve enfin, elle boit tout en observant James tenter d'attraper sa queue. Après l'avoir rangée, elle repars en joyeusement en discutant avec le chien. *

/ Bah Ellie est dans une boutique de vêtements en ville x) /

/ Ceux qui souhaitent rencontrer Paul disons que le hangar où est le camp est dans une zone industrielle aux alentours de la ville /

// Bon du coup Nix va rencontrer Paul puisque tu es connecté xD
Oooh non tu n'es plus connecté //

/ Je suis toujours la même si tu ne me vois pas.

/Comme toujours, Jay est dans sa grande maison à glander qui est dans le quartier " de la haute" on va dire/

Nix : *Elle marche devant le chien en gambadant*  James, tu penses vraiment que la neige peut tomber indéfiniment ? Moi je ne pense pas, le soleil va revenir j'en suis sûre ! James ? * Elle se retourne et n’aperçois plus l'animal. Elle le cherche autour d'elle et a seulement le temps de voir sa queue disparaître  à travers la porte d'un immense bâtiment * James ! * Elle pars à sa poursuite, passe la porte et entend du bruit. * ( Il y a peut être quelqu'un ? Mon Dieu, ils ne faut pas qu'ils nous voit.. Surtout pas.. Il faut que je le retrouve ! ) * Elle continue à s'enfoncer dans le hangar en murmurant le prénom du chien *

//  Voilà ils n'ont plus qu'à l'entendre xD
Ah désolée Kévin ye n'avais pas vu ton message, on viendra te récupérer après xD //

// On viendra te récupérer? Je suis pas James x')
Pas de soucis, de toute façon pour l'instant je suis pas trop dispo, d'ici 15 min //

/ Y a du bruit dans le hangar y a pas mal d'enfant, d'ados tout ca :p /

Paul : *toujours dans le "salon" avec un tas d'autres ados/enfants entrain de jouer*

// Eeeeeeh arrête ça,ça doit être génial d'être James x)))
Dacc x))) //

Nix : * Toujours sur la trace du chien, elle ne se rend même pas compte que le bruit s'amplifie au fur et à mesure qu'elle avance. Elle finis par pousser une porte et se retrouve face à un groupe de personne qui lui paraît alors absolument immense. Elle reste stupéfaite pendant un instant, ne sachant comment réagir, et finis par passer une main dans ses cheveux brun, elle se racle la gorge pour obtenir le silence et prend la parole avec un petit sourire gêné * Hum... Vous n'auriez pas vu un chien, par hasard ?